Youpi : le nouveau frigo est arrivé ! Comme ça, j'ai été obligé de me lever tôt. Enfin... tôt ! 9h00 quoi. Mais

j'avais tout de même l'impression qu'il était 6h30. En tout cas, si je ne m'étais pas levé "aussi" tôt, je ne serai pas entrain de rédiger un article sur la soirée d'hier. Au programme : le Festof de Jean-Jacques Vanier à l'Européen suivi d'un tartare dans une brasserie du coin.

Pour ceux qui ne connaissent pas 2JV, ah non ça ne lui va pas du tout ça, on recommence...

Pour ceux qui ne connaissent pas Jean-Jacques... euh un peu trop familier peut-être, même s'il a fait sauter sur ses genoux la présidente de l'association quand elle avait deux ans et que... mais je ne vais tout de même pas vous dévoiler tous les secrets de famille. On recommence...

Pour ceux qui ne connaissent pas... Jean-Jacques Vanier  - on va simplifier -, il faudrait écrire sa biographie. Oui, parce que ce n'est pas avec ce qu'ils ont écrit sur Wikipédia qu'on va s'y retrouver. Pour L'envol du Pingouin par exemple (l'un de ses quatre spectacles), ils ont mis qu'il datait de 2006. C'est pas possible. C'est pas possible parce que moi, je l'ai vu en 2000. Alors toc...

Hier, donc, nous avons assisté au Festof, un assortiment d'extraits de ses trois premiers spectacles. Figurez-vous que j'ai encore bien ri. Oui, alors, je dis 'encore' parce que le sketch sur le pot au feu de De Gaulle, c'est la troisième fois que je le vois et Cécile (la soeur de la présidente que Jean-Jacques Vanier faisait sauter sur ses genoux quand elle avait deux ans... vous suivez ?), elle le voyait pour la quatrième fois. Mais il y avait aussi des gens qui voyait tout ça pour la première fois et qui riaient allègrement sous l'effet dévastateur de cet humour qui fouille une situation jusqu'à en faire sortir tout à tour l'absurde et la poésie. Certes, il y a du Devos. Cependant, Devos s'attachait davantage à la virtuosité des ses textes, alors que Jean-Jacques Vanier nous offre en prime un personnage dont l'humanité se construit tout au long des sketches. Grâce à un travail d'acteur très bien éxécuté et qui éloigne notre artiste

du simple humoriste - encore une erreur de Wikipédia ! Merci Monsieur Vanier...

Le tartare était fort bon, les frites excellentes (c'est pas Edwige qui me contredira) et nous sommes rentrés un peu tard... mais avant que le frigo n'arrive.

Pour conclure, voici une petite phrase de diction de circonstance :

BONNE ANNEE MONSIEUR VANIER ... bon évidemment : à dire 2011 fois...

Et puis une petite vidéo extraite de son dernier spectacle Elles :

Ah, la division du monde en deux espèces ! Voilà un exercice plutôt marquant à défaut d'être subtil. Ma favorite reste la fameuse de Clint Eastwood dans "Le bon, la brute et le truand" : "ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent, toi...". Cependant, il y en a bien d'autres et si vous en avez à proposer, n'hésitez pas à laisser un commentaire.

Ces dichotomies qui nous amusent souvent et qui nous font réfléchir parfois peuvent toucher tous les domaines, pas seulement les êtres humains. En ce qui concerne l'univers des clips de chanson par exemple, il y a ceux qui montrent l'artiste et ceux qui essaient de raconter une histoire. Oui, je sais, il y a ceux qui mélangent les deux mais il y a aussi ceux qui ne mélangent pas... quand je vous dis qu'on peut tout diviser en deux espèces !

Dans la première catégorie, heureusement que certaines réussites esthétiques comme Butterfly de Superbus ( link ) font oublier les tournages nombrilistes d'artistes en concert genre "regardez comme on est forts sur scène" ou encore les productions décervelées de types qui n'utilisent la caméra que pour faire la promotion de leur gestuelle et surtout des marques de fringues dont ils s'accoutrent.

Dans la seconde catégorie, on ne trouve pas non plus que des réussites mais au moins on sort du côté 'on s'fait d'la pub, ça coûte pas trop cher et en plus on grille pas trop de neurones déjà qu'on n'en a pas beaucoup".Je n'ai pas souvent l'occasion de m'installer pour regarder des clips mais comme maintenant il y en a sur tous les écrans des cafés, gares et autres lieux publics, j'avais le sentiment depuis un bon moment que la première catégorie s'était plutôt bien emparée du marché. Grande fut donc ma satisfaction lorsque la semaine dernière, je tombai par hasard sur le clip de la dernière chanson de Gaëtan Roussel, "Dis moi encore que tu m'aimes...". Bien. Très sympa. Je vous laisse regarder et après je vous pose une question...

Ah, le surf sur le web et ces milliers d'imprévus... qui ne s'y laisse aller ? Mais, au fond, quoi de nouveau par rapport au bon vieux dictionnaire dans lequel on se perdait de mot en mot pour finalement découvrir avec délice que "parfait" était pris entre "paresse" et "parfois", comme quoi pour atteindre la perfection, le travail régulier n'est pas toujours payant...

Enfin, tout ça pour vous dire que ce blog s'enrichit d'une nouvelle rubrique : "les vidéos de la diagonale" dans laquelle vous trouverez des vidéos glanées par ci, par là et dont le contenu m'a interpellé du point de vue de leur compacité théâtrale... euh ! ok,  j'en fais un peu trop !

...et je commence officiellement -oui, parce que le commencement officieux, c'était lundi dernier lors du divertissement mural - par une séquence malheureusement coupée d'une version de "Can't take my eyes off you". Evidemment, j'adore le côté mise en scène de cette version avec l'acteur Heath Ledger que vous connaissez peut-être pour sa performance dans Brokeback Mountain (que je n'ai pas vu...) ou son interprétation du Joker dans Batman. Il est mort à 28 ans - petits soucis de médicaments apparement - et a tout de même eu un Oscar à titre posthume (même James Dean ne l'a pas eu !)