Quand j'ai enlevé les photos du spectacle pour cause de droit à l'image, c'était bien à contre-coeur. Alors, avec un peu de retard voici tout de même la version vidéo.

http://www.youtube.com/watch?v=9VTvhDISXho&feature=youtu.be

Un très gros merci aux amis de Michaël !

Pour ceux qui en reveulent, nous rejouerons certainement la pièce à la rentrée alors à bientôt !

Ci-contre : Adam et son fils s'interrogeant pour savoir si on doit dire esbaco ou escabeau.

"- J'ai l'Ponge qui m'chatouille la diction plantaire... c'est grave Docteur ?

- Non, par contre il va falloir programmer une représentation pour la rentrée afin de faire disparaitre les symptômes. Travaillez bien tout l'été sur votre texte et ça ira..."

Bon ben d'accord ! 

Pour ceux qui n'ont pas suivi la saga de Janvier (voir Francis Pon

ge : première partie ), piqûre de rappel : 40 minutes de textes de Francis Ponge adaptés pour la scène, un homme de quarante ans seul avec les mots de son répertoire et le quotidien de son appart'. Titre du spectacle "La pomme de terre, la cruche et l'édredon". Oui, ça sonne un peu comme 'le Bon, la Brute et le Truand" sauf que Clint Eastwood, il n'aurait jamais réussi à apprendre autant de texte par coeur !!!

Alors maintenant, il va falloir trouver des médiathèques et autres lieux suscpetibles d'accueillir ce spectacle. S'il y a des profs de français que ça intéresse pourquoi pas ?

Et, s'il y en a qui doute que Ponge puisse attirer du monde, eh ben c'est faux ! Depuis que j'ai publié les extraits du spectacle, le blog reçoit plein de visites d'inconnus dont les migrations internautiques ont pour objectif de trouver une source bienfaitrice de connaissances sur tel ou tel texte de notre ami Ponge (La cruche semble être à la mode au Box Office). Ils doivent être déçus s'ils n'ont en tête que l'utilisation de la fonction Copy/Paste dans le but d'exploiter une étude toute faite qui leur faciliterait la tâche face à l'ardue dissertation que leur prof leur a soumise. Parce que loin des considérations analytiques, notre approche est du genre plutôt charnelle. La terre, on ne l'intellectualise pas, on ne la numérise pas, on la prend et on s'en salit jusqu'à se demander quelles sont les limites entre le minéral, le végétal et notre chair humaine. De quoi vous réveiller un homme... même de quarante ans !

Dès qu'on a des dates, on vous tient au courant...

Notre prochain Rendez-vous est fixé au mardi 14 juin pour la préparation de la saison 2011-12.

Nous nous retrouvons à la salle du Parc à 19h30

Venez avec vos idées, vos projets ou tout simplement pour découvrir ce qui se passera.

En particulier, nous préparerons notre présence au Forum des Associations de Septembre.

L'équipe de la Diagonale

C'est officiel, nous sommes dans le journal de Fontenay ! A la rubrique Initiatives... c'est bien non ? Et en plus il y a plein d'autres nouvelles théâtrales à commencer par l'arrivée de la nouvelle directrice du Théâtre des Sources (bienvenue... même s'il s'agit d'un retour...).

Mais, surtout, voici que j'apprends que nous ne sommes pas les seuls sur Fontenay à monter une pièce de Supervielle.

J'adore ! Début septembre, quand je me suis lancé dans l'aventure de La première famille, autant vous dire que je me rongeais les ongles. N'avais-je pas tirer le mauvais lièvre avec cet obscur auteur qui entre dans la catégorie de ceux dont on connaît le nom mais dont on ne connaît pas le moindre vers ? Et dont le théâtre est aussi connu des amateurs que le serait pour un lecteur même assidu de l'Equipe, la date de la prochaine rencontre de curling entre la Slovénie et le Canada (j'ai choisi ces deux pays parce que dans la pièce, il y a un ours et un renne... ok ?). Et voilà que maintenant, on est à la limite du festival Supervielle. Quelle autre ville en France peut se targuer de proposer un tel hommage ?

Allez voir La Belle au Bois, venez voir La Première Famille en attendant de voir peut-être un jour une représentation de la fresque historique que notre bon Jules a écrit sur Bolivar !!!

En attendant, voici un extrait de sa poésie (pour que vous puissiez apprendre au moins un vers...) :

Car la curiosité de la Terre est infinie.

Et l'enfant naît et sa petite tête mal fermée encore

Se met à penser dans le plus grand secret parmi les grandes personnes tout occupées de lui.

Tournant de côté et d'autre ses yeux presque aveugles au sortir de la nuit maternelle,

Emplissant la chambre, comme il peut, de ce vagissement venu d'un autre monde.

Et bien que parachevé, il s'ouvre encore à la fragilité dans ses délicates fontanelles

Tout en fermant très fort ses petits poings comme un homme barbu qui se met en colère.

Et sa mère est une géante bien intentionnée qui se dresse dans l'ombre et l'assume dans ses bras,

Comme un pêcher qui entendrait crier sa pêche,

Ou l'olivier, son olive...

En attendant de pouvoir la proposer sur scène, nous vous faisons découvrir la fin de l'adaptation des textes de Francis Ponge.

Quatrième partie

Bravo à ceux qui ont tout lu !!!

D'après les statistiques, il semble que des élèves à la recherche d'un commentaire composé sur le texte de la cruche soient venus faire un tour sur le blog. Bienvenue à eux... désolé, il n'y a pas de commentaire tout fait mais on espère que ça vous aura servi !!!